Extrait de mon journal de Russie à Moscou et comment j’ai succombé aux charmes d’une magnifique femme russe, enseignante de la langue russe pour les étrangers.

 

Introduction du Centre de langue russe à Moscou

 

En effet, inconsciemment ou pas, j’avais décidé de reprendre des cours de russe avec une prof particulière dans cette école Linden Denz, qui avait pignon sur rue à Moscou.

Le premier jour de mon arrivée, j’ai été invité à une petite soirée de Noel avec les filles russophonesdu centre. Je dis les filles, car il n’y avait pour ainsi dire aucun gars.

J’y suis allé, j’ai regardé, j’ai bu quelques verres de vodka avec du coke, j’ai chanté sur les chansons de karaoké en russe et je suis rentré dans ma famille d’accueil pas trop tard.

J’ai eu plusieurs enseignantes durant ma semaine d’étude. Il y a eu Marina, la responsable des cours, une belle femme de Tomsk hyper dynamique. Je me souviens seulement que vers la fin de la journée, j’avais failli lui prendre ses mains pour les embrasser et les caresser tellement je les trouvais belles et féminines. Je me laissais tout simplement porter par le courant, comme un marin qui abandonne, comme Ulysse qui sait que le chant des sirènes approche. Les cours avaient perdu tout sens concret, je n’étais déjà plus vraiment maitre de moi-même.

Ensuite il y eut Tania qui est moscovite, une femme mariée, tout à fait ordinaire, encore que même là je me souviens avoir été surpris combien elle faisait d’efforts pour tenir la distance dans cette compétition infernale que se livre la gent féminine en Russie.

You Tube : https://www.youtube.com/watch?v=KWXAy9-zSeA

Rencontre avec Dasha, superbe jeune enseignante russe moscovite

Et puis finalement, mercredi vers midi, il y eut …Dasha. Pas celle de St-Pétersbourg, non une autre Dasha, encore plus grande, plus belle, une créature d’un autre monde, en mission sur terre. Je me suis demandé si Dasha n’était pas leur nom de code. En la voyant arriver j’ai eu cette étrange impression de complot organisé. J’ai eu cette image comme si j’étais allongé sur mon lit d’hôpital et que c’était elle qui venait m’achever. C’est la dernière lueur d’intelligence qui a illuminé mes pensées. Pendant la pause de midi, conscient de la métamorphose qui s’opérait en moi, je suis allé faire des accélérations dans le froid glacial pour me remettre à penser mais il était trop tard. Ensuite la lumière s’est éteinte. Mon voyage en Russie tournait à l’euphorie malsaine !

Dasha a 27 ans, elle est mince, grande et a de longs cheveux châtains. Elle a de superbes yeux verts-bleus arrondis au milieu d’un visage parfaitement pur et doux. Elle est calme et douce d’un premier abord mais je verrai plus tard que ce n’est qu’une façade. Dasha ressemble étrangement à Emmanuelle Béart dans Manon des Sources encore que parfois je me demandais si ce n’était pas Emmanuelle Béart qui avait certains points de ressemblance avec Dasha tant j’avais l’impression de me trouver à quelques centimètres de la source originelle de la beauté et de la grâce.

Dasha m’a expliqué la différence entre le verbe entendre et le verbe écouter. J’écoutais le son de sa voix sans rien entendre. J’ai passé les 2 premières journées à l’écouter en la regardant vivre et bouger. Chacun de ses mouvements était pour moi une source d’émerveillement, lorsqu’elle jouait avec ses cheveux et que je pouvais voir la base de sa nuque, lorsqu’elle remettait son châle sur ses épaules, lorsqu’elle me regardait avec son air faussement naïf et enfantin, lorsqu’elle avançait ses deux mains parfaitement sculptées dans la nacre vers mon cahier.

 

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